Table des matières
1
CONSTITUTION APOSTOLIQUE SCRIPTURARUM THESAURUS
- NEO VULGATE (NOVA VULGATA) -
1.2
EN LATIN - VERSION CANONIQUE CATHOLIQUE
1.3
INCOMPLETE TRADUCTION du site du VATICAN
CONSTITUTION APOSTOLIQUE
NOVA « VULGATA »
L’édition Nova Vulgata des Livres Sacrés « typique
» est déclarée et promulguée.
JEAN PAUL EPISCOPE
SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU
VERS LA PERPETUELLE MEMOIRE DE LA CHOSE
LE
TRESOR DES ECRITURES,
où l’annonce salvifique de Dieu donnée aux humains est contenue — de fait
droitement saint Augustin affirme : "de cette cité d’où nous pérégrinons,
les lettres à nous sont venues : elles-mêmes sont … celles qui nous
exhortent afin que nous vivions bien" (Enarrationes in psalmos 90, s.
2,1: PL 37, 1159) — est eu en honneur de l’Eglise à cause d’un mérite
toujours au faîte et conservé par une diligence singulière.
Laquelle certes dès son principe lui-même jamais n’a cessé de soigner,
afin que le peuple chrétien jouît d’une telle ample faculté de percevoir
le verbe de Dieu, surtout dans la Liturgie sacrée, dans laquelle
célébrer : "très grande est l’impulsion de l’Ecriture sacrée" (Concile
Vatican II, Constitution Sacrosanctum Concilium, n. 24). L’Eglise donc
dans la partie occidentale établissait celle-ci avant tous les restes des
versions, laquelle est habituée d’être appelée Vulgate et laquelle en très
grande partie constituée par saint Jérôme, docteur devant-éclairé (NDLT :
mis en lumière devant tous), est "tant de siècles par l’usage dans
l’Eglise elle-même éprouvée" (Concile de Trente, session 4, Décret
d’édition et d’utilisation des livres Sacrés; Enchir. Bibl., n. 21). Pour
la tant éminente estimation à cause de l’enseignement est aussi au soin
d’elle d’apparer le texte vers la raison critique, et certes par
l’édition, laquelle selon une doctrine élevée jusqu’ici est produite
venant des moines de l’abbaye S. Jérôme à Urbe, venant de Pie XI, Notre
Décesseur de féconde mémoire, vers ceci instituée (Pie XI, Constitution
Apostolique Inter praecipuas, 15 juin 1933).
Mais à l’époque notre Concile Vatican II, confirmant l’honneur de
l’édition de celle, qu’ils appellent la Vulgate, à distribuer
(Constitution Dei verbum, n. 22), et même tendant avec lui (Ndlt :
l’honneur), afin que dans la Liturgie des Heures fût facile
l’intelligence du Psautier, statue, comment l’œuvre de celle-ci de
réviser, heureusement commencée, "le plus tôt possible qu’elle fût
à-travers-duite vers sa fin, respect (ayant) eu de la latinité chrétienne
et non sans toute la tradition de l’Eglise" (Constitution Sacrosanctum
Concilium, n. 91).
Par tout ceci Paul VI, Notre Décesseur rec. mem., a été mu, afin qu’avant
la fin au même Concile fût posée, ceci est au jour du 29 du mois de
novembre de l’an 1965, une particulière Commission Pontificale qu'il
constituât, que de laquelle fût universel l’ordre du même Synode
de parfaire et réviser tous les livres de l’Ecriture Sacrée, afin
que par l’Eglise fût prédonnée l’édition Latine, à laquelle en progressant
que les études bibliques postulassent, et laquelle le mieux possible
qu’elle servît à la chose liturgique.
Dans laquelle révision à faire « vers le verbe, la raison a été dépendante
du vieux texte de l’édition de la Vulgate, où évidemment les textes
premiers-engendrés soigneusement sont rapportés, tels que dans les
éditions des jours d'aujourd'hui, vers la raison critique agies, ils sont
rapportés ; prudemment vraiment celui-ci est amendé, où d’eux il fléchit
ou moins droitement il interprète les mêmes.
Combien pour la chose la Latinité biblique chrétienne est employée,
ainsi afin que l’équitable estimation de la tradition avec justes
postulations de l’art de la critique, en ces temps étant en vigueur,
qu’elle fût tempérée. » (cf. Allocution de Paul VI, 23 Décembre 1966 ;
Actes du Siège Apostolique 59, 1967, page 53 et suite.).
Le texte, levé de cette révision elle-même, laquelle certes a été employée
dans certains livres de l’Ancien Testament, auxquels saint Jérôme n’a pas
approché la main, est édité de l’année 1969 à l’année 1977 en volumes
disjoints, actuellement vraiment par l’édition "typique", comprise en un
volume, il est proposé. Cette édition Nova Vulgata aussi de cette
manière pourra être, afin que vers elle les versions vulgaires soient
reportées, lesquelles à un usage liturgique et pastoral sont destinées ;
et même, afin que nous fassions usage des paroles de Paul VI, Notre
Décesseur, « il est licite de la cogiter
être un certain fondement sûr, dans lequel que les études
bibliques… s’appuient, très grandement où les bibliothèques, étant
ouvertes aux disciplines particulières, plus difficilement peuvent être
consultées et la diffusion de congruentes études est plus impédimentée »
(cf. Allocution du 22 décembre 1977; Actes du Siège Apostolique 70
(1978), page 43).
Aux temps passés par l’Eglise était arbitré l’ancienne édition Vulgate de
suffire et même abondamment valoir vers le verbe de Dieu à impartir au
peuple chrétien : ce que certes là plus suffisamment maintenant pourra
effectuer cette édition Nova Vulgata.
Et ainsi l’œuvre, que Paul VI de manière véhémente a optée et n’a pas
jusqu’à la fin absolue pu voir, que Jean Paul I par une studieuse volonté
a poursuivie, qui(,) les livres du Pentateuque, révisés de la prédite
Commission Pontificale, de mettre pour muniment aux antistes (con)sacrés à
venir congresser dans la ville de "Puebla" avait statué et ce que
Nous-même eux-mêmes ensemble avec beaucoup venant de la sphère catholique
grandement nous avons expecté, nous nous réjouissons à cause des types à
frapper (Ndlt : matrices à emboutir : veuillez relire notre
compréhension de la signification de "typique" au point 5) à notre page
146)
de l’Eglise déjà à transdonner.
Nous à cause de la force de ces Lettres(,) lesquelles puisque ainsi
qu’elles soient, déclarons et promulguons
l’édition Nova Vulgata des Livres Sacrés "typique", surtout dans la
Liturgie sacrée à utiliser, mais aussi accommodée à d’autres choses, comme
nous avons dit.
Nous voulons ensuite, afin que cette Constitution Notre soit toujours
ferme et efficace et venant de chacuns, vers lesquels elle est pertinente,
que religieusement elle soit servie, rien faisant obstacle par des
contraires par quiconques.
Donné à Rome, auprès de S. Pierre, au 25ème jour du mois d’avril, en la
fête de l’Evangéliste Saint Marc, en l’année 1979, la première de Notre
Pontificat.
JEAN PAUL PP II
SOURCE :
Page 557 des
Actes du Siège Apostolique
(Acta Apostolicae Sedis) N° 71 (1979) consultable sur www.vatican.va/archive/aas/documents/AAS-71-1979-ocr.pdf
IOANNES PAULUS
EPISCOPUS
SERVUS SERVORUM DEI
AD PERPETUAM REI MEMORIAM
CONSTITUTIO
APOSTOLICA
SCRIPTURARUM THESAURUS
QUA NOVA VULGATA
BIBLIORUM SACRORUM
EDITIO "TYPICA" DECLARATUR ET PROMULGATUR
SCRIPTURARUM
THESAURUS, quo salvificus nuntius a Deo hominibus datus continetur — ait
enim recte s. Augustinus: “ de illa civitate unde peregrinamur, litterae
nobis venerunt: ipsae sunt... quae nos hortantur ut bene vivamus ” (Enarr.
in ps. XC, s. 2,1: PL 37, 1159) — ab Ecclesia merito semper
summo in honore est habitus singularique diligentia custoditus. Quae
quidem ab ipsis initiis suis numquam desiit curare, ut populus christianus
quam amplissima frueretur facultate Dei verbum percipiendi, praesertim in
sacra Liturgia, in qua celebranda “ maximum est sacrae Scripturae momentum
” (Conc. Vat. II, Const. Sacros. Conc., n. 24).
Aetate autem nostra
Concilium Vaticanum II, honorem confirmans editioni illi, quam Vulgatam
vocant, tributum (Const. Dei verbum, n. 22), atque eo contendens,
ut in Liturgia Horarum facilior esset intellectus Psalterii, statuit, ut
huius recognoscendi opus, feliciter inchoatum, “ quamprimum perduceretur
ad finem, respectu habito latinitatis christianae necnon totius
traditionis Ecclesiae ” (Const. Sacros. Conc., n. 91).
His omnibus Paulus
Vl, Decessor Noster rec. mem., motus est, ut antequam eidem Concilio finis
imponeretur, id est die XXIX mensis Novembris anno MCMLXV, peculiarem
Pontificiam Commissionem constitueret, cuius esset universalis eiusdem
Synodi iussum perficere atque omnes Sacrae Scripturae libros recognoscere,
ut Ecclesia praedita esset editione Latina, quam progredientia studia
biblica postularent quaeque potissimum rei liturgicae inserviret.
In qua recognitione
efficienda “ ad verbum ratio habita est veteris textus editionis Vulgatae,
ubi videlicet primigenii textus accurate referuntur, quales in hodiernis
editionibus, ad criticam rationem exactis, referuntur; prudenter vero ille
est emendatus, ubi de iis deflectit vel minus recte eosdem interpretatur.
Quam ob rem Latinitas biblica christiana est adhibita, ita ut aequa
aestimatio traditionis cum iustis postulationibus artis criticae, his
temporibus vigentis, temperaretur ” (cfr. Alloc. Pauli VI, 23 Dec. 1966;
A.A.S. LIX, 1967, pp. 53 s.).
Textus, ex hac ipsa
recognitione exortus, quae quidem impensior fuit in quibusdam libris
Veteris Testamenti, quibus s. Hieronymus manus non admovit, ab anno
MCMLXIX ad annum MCMLXXVII seiunctis voluminibus est editus, nunc vero
editione “ typica ”, uno volumine comprehensa, proponitur. Haec Nova
Vulgata editio etiam huiusmodi esse poterit, ut ad eam versiones vulgares
referantur, quae usui liturgico et pastorali destinantur; atque, ut verbis
utamur Pauli VI, Decessoris Nostri, “ cogitare licet eam certum quoddam
fundamentum esse, in quo studia biblica... innitantur, maxime ubi
bibliothecae, specialibus disciplinis patentes, difficilius consuli
possunt et congruentium studiorum diffusio est impeditior ” (cfr. Alloc.,
22 Dec. 1977; AAS 70 (1978), p. 43).
Praeteritis temporibus Ecclesia arbitrabatur
veterem Vulgatam editionem sufficere atque ad verbum Dei populo christiano
impertiendum affatim valere: quod quidem eo satius iam efficere poterit
haec Nova Vulgata editio.
Itaque opus, quod Paulus VI vehementer optavit
neque ad finem absolutum potuit videre, quod Ioannes Paulus I studiosa
voluntate est prosecutus, qui Pentateuchi libros, a praedicta Pontificia
Commissione recognitos, sacrorum Antistitibus in urbem “ Puebla ”
congressuris muneri mittere statuerat quodque Nosmet ipsi una cum multis
ex orbe catholico valde exspectavimus, typis excusum Ecclesiae iam tradere
gaudemus.
Quae cum ita sint,
Nos harum Litterarum vi Novam Vulgatam Bibliorum Sacrorum editionem “
typicam ” declaramus et promulgamus, praesertim in sacra Liturgia utendam,
sed et aliis rebus, ut diximus, accommodatam.
Volumus denique, ut
haec Constitutio Nostra firma et efficax semper sit et ab omnibus, ad quos
pertinet, religiose servetur, contrariis quibuslibet nihil obstantibus.
Datum Romae, apud
S. Petrum, die XXV mensis APRILIS in festo s. Marci Evangelistae, anno
MCMLXXIX, Pontificatus Nostri primo.
IOANNES PAULUS PP.
II
SOURCE :
https://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/apost_constitutions/documents/hf_jp-ii_apc_19790425_scripturarum-thesaurus.html
JEAN-PAUL,
ÉVÊQUE,
SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU,
POUR PERPÉTUELLE MÉMOIRE
[manque]
CONSTITUTION APOSTOLIQUE
SCRIPTURARUM THESAURUS
[manque]
DÉCLARANT «
TYPIQUE »
ET PROMULGUANT LA NÉO-VULGATE
L’Église a toujours
honoré au plus haut degré et gardé avec un soin particulier le
trésor des Saintes
Écritures, qui contient
l’annonce
du salut faite par
Dieu aux hommes, et dont saint Augustin dit : «
Des lettres,
nous exhortant à bien vivre, nous sont venues de la cité d’où nous sommes
exilés. » (Enarr. in ps. XC, s. 2, 1 ; PL 37, 1159).
Dès le début, l’Église
n’a jamais manqué de veiller à ce que le peuple chrétien puisse le plus
largement possible entendre la parole de Dieu,
surtout dans la
célébration de la liturgie
[manque],
où « la Sainte
Écriture a une importance extrême » (Conc. Vat. II Const.
Sacros. Conc., 24).
L’Église d’Occident a
donné la priorité sur les autres
traductions à
celle que l’on désigne
habituellement sous le nom de « Vulgate », dont la plus grande partie est
due à cet illustre docteur que fut saint Jérôme
[manque]
et « dont la valeur
a été reconnue par
l’usage qui en a été fait pendant tant de siècles dans l’Église »
(Conc. de Trente, sess. IV, Enchir. Bibl., 21).
Une preuve de cette
grande estime nous est également donnée dans le soin avec lequel on
a voulu en établir le texte selon les
exigences de la
critique, dans une édition qui a été préparée jusqu’à maintenant
avec la plus grande
rigueur par les moines de l’abbaye romaine Saint Jérôme, fondée
dans ce but par notre prédécesseur d’heureuse mémoire,
Pie XI (Const. apost. Inter praecipuas, 15 juin 1933 ;
AAS 26, 1934, p. 85 et s.).
De nos jours, le
IIe Concile du Vatican, confirmant
l’honneur dans lequel
est tenue la Vulgate
[manque]
(Const. Dei Verbum, 22), et voulant faciliter la compréhension du
psautier dans la liturgie des heures, décida que « le travail de révision
du psautier,
heureusement commencé, doit être mené à bonne fin dès que possible, en
ayant égard à la latinité chrétienne… ainsi qu’à toute la Tradition de
l’Église » (Const. Sacros. Conc., 91).
C’est pourquoi
Paul VI,
notre prédécesseur d’heureuse mémoire, a institué avant la fin du Concile,
le 29 novembre 1965, une Commission pontificale spéciale qui devait
exécuter cet ordre du Concile et réviser tous les livres de la
Sainte Écriture,
afin de donner à l’Église l’édition latine requise par les progrès des
sciences bibliques et qui servirait avant tout à la liturgie.
Pour cette révision, on envisageait « un texte
dans lequel celui de la
Vulgate de saint Jérôme sera respecté à la lettre là où il
reproduit fidèlement le texte original, tel qu’il résulte des éditions
scientifiques
actuelles
[manque]. Il sera, par contre, prudemment corrigé là où il s’en
éloigne ou ne l’interprète pas correctement, en employant dans ce but la
langue de la latinas biblica chrétienne.
[manque]
Le respect de la
Tradition s’harmonisera ainsi avec les saines exigences critiques de notre
temps » (cf. alloc. de Paul VI, 23 déc. 1966 ; AAS 41,1967,
p.53 et s.)
Le texte qui est né de cette révision — laquelle
fut poussée plus loin
pour certains livres de l’Ancien Testament auxquels saint Jérôme n’a pas
mis la main — fut édité en livres séparés de 1969 à 1977. Maintenant, il
est présenté en édition « typique », en un seul volume. Cette nouvelle
édition de la Vulgate pourra aussi servir
de référence
pour les traductions en
langues modernes
destinées à un usage liturgique et pastoral. Et, avec notre prédécesseur
Paul VI, « nous aimons penser qu’elle pourra servir de base sûre pour les
études bibliques…, spécialement là où la consultation de bibliothèques
spécialisées ou la diffusion d’études de valeur est plus difficile (cf.
Alloc. du 22 déc. 1977; cf. L’Osservatore Romano, 23 déc. 1977, p.
1).
Dans le passé, l’Église estimait que l’ancienne
édition de la Vulgate suffisait et qu’elle était suffisamment apte à
transmettre la parole de Dieu au peuple chrétien.
À plus forte raison pourra-t-il en être ainsi de
cette nouvelle édition de la Vulgate.
Aussi sommes-nous heureux de présenter, sorti
des presses de
l’Église, cet ouvrage que
Paul VI
avait vivement souhaité, mais dont il n’avait pu voir l’achèvement, auquel
Jean-Paul I continuait à porter beaucoup
d’intérêt, lui qui avait décidé
d’offrir aux
évêques
devant se réunir
à Puebla les livres du Pentateuque, révisés par ladite Commission
pontificale ; et que nous-même, avec beaucoup de catholiques du monde
entier, attendions vivement
[manque].
C’est pourquoi,
par cette lettre
[manque],
nous déclarons « typique » et nous promulguons l’édition de la néo-Vulgate
de la Bible, surtout pour l’usage liturgique
[manque],
mais aussi pour être appliquée à d’autres usages,
[manque]
comme nous l’avons dit.
Nous voulons enfin que cette Constitution
[manque]
demeure toujours ferme et efficace
[manque]
et qu’elle soit religieusement respectée
par tous les intéressés,
nonobstant
toutes choses contraires.
Donné à Rome, près de Saint-Pierre, en la fête de
saint Marc l’évangéliste, le 25 avril 1979, première année de notre
pontificat.
IOANNES PAULUS PP. II.
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