(concernant le dialogue interreligieux)
Jésus-Christ est l’actuel Grand-Prêtre d’Israël ; en voici les
signes selon vos écritures saintes. Les signes intelligibles ont
existé, relatés dans des écrits, pour reconnaître en Jésus le
Messie Grand-Prêtre d’Israël. Ces signes ont été révélateurs sur
le moment pour les témoins dont une partie a effectivement
reconnu le Messie d’Israël. Certes concernant les non témoins,
on ne peut en faire cette découverte qu’à posteriori. Pourquoi
pas aujourd’hui ?
Les israélites Jean-Baptiste, André et Jean, puis Pierre et les
autres ont reconnu en Jésus de Nazareth le Christ, autrement dit
le Messie d’Israël. En effet, d’après l’évangile de saint Jean
(Jn 1, 41), le terme Messie est à traduire par Christ « Nous
avons trouvé le Messie (ce qui se traduit Christ). ».
Ne serait-ce pour commencer les prédictions des prophètes, «
Alors s'ouvriront les yeux des aveugles, alors s'ouvriront les
oreilles des sourds. » (Isaie 35, 5), effectivement les sourds
se mettent à entendre à partir des miracles de Jésus. Pour une
élite juive connaissant bien les écritures, il est possible de
comprendre par la seule intelligence, sans le don de foi de
Dieu, que Jésus est le Messie d’Israël. Voici les signes : les
ténèbres en plein jour et le déchirement du voile du temple (Luc
23, 44) qui accompagnèrent la mort de Jésus-Christ. De même
aussi que le Christ ressuscite sans intervention d’un tiers « en
chair et en os ». Il existe un précédent de ténèbres de jour sur
commande de Moïse (Ex 10, 22), c’est pour un juif un signe
venant de Dieu qui accrédite donc, compte tenu des autres
miracles de Jésus-Christ, qu’il est un grand prophète au moins
égal de Moïse.
Mais plus particulièrement dans la bible, déchirer un vêtement
est signe d’une rupture ou faillite dans l’exercice d’une
charge.
Le voile du temple est le vêtement de l’arche d’Alliance et du
propitiatoire (L’instrument de l’expiation). Le Christ étant
l’instrument de l’expiation, le voile du temple et la tunique du
Christ ont donc même signification.
Or, à la mort du Messie que Jean le Baptiste désigna
publiquement comme l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde
(Jean 1, 29), au moment où on enlève à Jésus-Christ sa tunique,
le voile du Temple découvre le propitiatoire ; ce parallèle
désigne le Christ comme l’instrument de l’expiation. En effet la
tunique du Christ est enlevée pour le crucifier, le Grand-Prêtre
juif Caïphe contemporain a condamné Jésus, en disant : « il vaut
mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble
de la nation ne périsse pas.» (Jean 11, 49). Caïphe a demandé la
mort de Jésus pour une mauvaise raison, donc la réponse de Dieu
a été qu’au même moment où la tunique de Jésus était enlevée, le
voile du temple tombe et découvre l’instrument de l’expiation
d’Israël ; Jésus est donc l’instrument de l’expiation d’Israël.
Que le voile se déchire indique la faillite du Temple et que sa
charge doit passer à un autre (1S 15, 27 ; 1 R 11, 30 ; 2 R 2,
12), cet autre, nous allons le montrer, est le Christ.
Dans la bible déchirer son vêtement est signe de faillite dans
sa charge. En effet Jésus est désigné comme celui qui n’a pas
failli, car dans le même temps où le voile se déchire, sa
tunique est spécialement préservée de la déchirure (Jean 19,
24). A l’inverse, lors de l’interrogatoire de Jésus par le
sanhédrin au début de sa passion, le Grand-Prêtre déchire sa
tunique (Marc 14, 83). En ceci le grand-prêtre montre sa
désobéissance envers la loi du Lévitique (Lv 21, 1), donc envers
Dieu : « Le grand prêtre qui est au-dessus de ses frères, sur la
tête duquel a été répandue l'huile d'onction, et qui a été
installé pour revêtir les vêtements sacrés, ne découvrira pas sa
tête et ne déchirera pas ses vêtements. ». Bref par ce geste,
Caïphe indique sa faillite dans sa charge de Grand-Prêtre, et
les signes montrent que Dieu lui retire sa charge qui passe à
Jésus-Christ. En (Za 11, 10-13), le prophète Zacharie avait
prédit que Dieu annulerait l’alliance avec tous les peuples,
celle d’Abraham, celle de Moïse, celle de Noé avec le reste des
peuples. Zacharie a prédit que Dieu annulerait l’alliance grâce
à une houlette ( = un bâton de berger, donc un pasteur) qui
vaudrait trente sicles d'argent, c'est-à-dire le prix de la
trahison de Jésus-Christ par son disciple Juda (Mathieu 26, 15),
qui servira a acheter le champ du potier (Mathieu 27, 3-8),
comme l’a aussi prédit Zacharie dans le même passage.
Le dernier signe est qu’un homme ressuscité par lui-même est
considéré par les juifs comme étant Dieu, ou de Dieu. Ceux qui
crucifient le Christ disent « qu’il se sauve lui-même s’il est
le Messie » (Luc 23, 35). Les juifs qui ont connu la
résurrection de Jésus, par les gardes juifs du tombeau et les
autres témoins, savent donc que Jésus est le Messie. Ceux qui
étaient au pouvoir étaient contre le Messie car ils
l’attendaient comme roi d’Israël : ils craignaient donc de
perdre leur autorité et leurs privilèges. Ils ont donc chercher
à dissimuler l’identité de Jésus-Christ comme Messie d’Israël
par intérêt personnel.
Il faut noter que depuis la destruction du temple de Jérusalem
par les romains vers 70 après Jésus-Christ, selon la prophétie
de Jésus-Christ, les juifs sont rendus divinement incapables de
présenter les sacrifices obligatoires : les holocaustes,
sacrifice de communion, de réparation, et pour le péché, avec
les libations et oblations requises. Sans possibilité de
sacrifices, le peuple juif n’a plus les moyens de la
consécration individuelle d’un juif à Dieu, donc encore moins de
la consécration d’un membre de la tribu de Lévi comme prêtre.
Comme c’est le prêtre qui assume le lien des hommes vers Dieu,
en le consultant par l'Urim et le Thummim (voir Bible juive –
Livre de l’Exode, chap. 28, 30. – Premier livre de Samuel chap.
28, 6.), le peuple juif n’a plus le moyen aujourd’hui par
lui-même de ce contact personnel avec Yahvé-Dieu.
Les israélites sont de ce fait dans l’incapacité de se faire
pardonner et d’expier leurs péchés. En effet, ils n’ont même
plus de prêtres ; les actuels rabbins sont des chefs de
synagogues locales, et non pas des prêtres juifs qui n’exercent
que dans le temple de Jérusalem. div>
Le peuple juif serait donc depuis près de 2000 ans dans la
misère spirituelle, si Dieu ne leur avait indiqué les
équivalents des sacrifices que sont les sacrements de l’Église
du Messie d’Israël, c'est-à-dire l’Église Catholique.
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